Sobriété créative

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Partenaires

POPSU Transitions

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Porteur·se·s de projet

Le Dôme, Centre de recherche risques et vulnérabilités (CERREV) de l’Université Caen Normandie, Ville de Caen

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Mardi 1er avril
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Le Dôme
Comment réduire nos dépenses énergétiques de façon conviviale et résiliente ?

La quantité d’énergie disponible n’étant pas infinie, il arrive qu’elle vienne à manquer. La sobriété est une manière de diminuer la demande en énergie via nos usages et nos modes de vie. En hiver 2023, on nous invitait à baisser votre chauffage, limiter l’utilisation de nos voitures, manger moins de viande ou encore réparer nos machines plutôt que d’en acheter des neuves. La solution reposerait donc sur nos comportements individuels, mais ne pourrions-nous pas agir collectivement, par la convivialité et l’entraide ?

Pendant cet atelier, les publics ont découvert les enjeux scientifiques et techniques de la sobriété énergétique, puis ont participé à la co-construction de projets autour de la sobriété et de la précarité énergétique, en explorant des solutions low-tech adaptées aux quartiers de Caen.

Au programme : réflexion collective, conception de scénarios et fabrication de preuves de concept pour tester concrètement les idées issues de précédents ateliers dans les quartiers de la ville.

Intervenants :

Thimoté Lebrun, Le Dôme

Louis Lasnon, Chercheur associé au CERREV

Ilan Vermeren, Le Dôme

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Qu’est-ce que la sobriété énergétique ?

Mardi 1er avril, les publics découvrent le projet POPSU Transition qui réunit la Ville de Caen, le CERREV, le Dôme et plusieurs acteurs de la société civile, réunis autour de la table pour penser des façons de faire territoire autour de la sobriété énergétique.

Louis Lasnon, doctorant du CERREV, présente les points communs entre les scénarios français pour diminuer la consommation d’énergie : densification des logements, hausse des mobilités douces ou encore diminution de la consommation de viande.

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Mille pompes pour la planète

Quand il est question d’énergie, il est parfois difficile d’avoir un ordre de grandeur entre la consommation d’un grille-pain, d’un déplacement en avion et d’un marathon !

Pour y remédier, les publics font une partie de “1000 pompes pour la planète”, un jeu de cartes imaginé par “La physique autrement” où l’on trie les objets et activités physiques par ordre de grandeur en Watt/heure.

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Cartographie des pratiques ordinaires

La sobriété énergétique fait peut-être déjà partie de leur vie quotidienne, chez eux ou dans leur quartier. C’est pourquoi les participant·es ont ensuite été invités à cartographier les pratiques ordinaires, des gestes du quotidien ou des installations low-tech qui visent à réduire les dépenses énergétiques, chez eux ou dans leur logement.

Après les avoir recensés sur des post-its, les groupes les situent ensuite sur une carte de Caen : le recyclage de cartons de l'internat du Lycée Laplace, l’utilisation des bornes de vélo Twisto ou encore une camionnette poubelle électrique en centre-ville.

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Votre rapport à la sobriété

Les publics ont ensuite été invités à noter, dans leurs pratiques quotidiennes, les freins et leviers de la sobriété, puis de les placer sur une grille faisable / souhaitable. Par exemple, il est plus difficile de réduire l’usage de la voiture quand on habite dans la campagne, ou de baisser le chauffage quand il est déjà à 19°C.

Dans un second temps, en groupe, les participant·es font le même exercice à l’échelle collective, du quartier : peut-on diminuer l’éclairage public la nuit ? Faire de l’autopartage ? Améliorer le tri des déchets ?

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Imaginer des projets Low-tech de sobriété énergétique

Sur la dernière heure de l’atelier, les publics, répartis en petits groupes, imaginent un objet ou un service low-tech pour encourager la sobriété énergétique en quartier, de façon conviviale.

Les groupes partent dans plusieurs directions : une friperie d’immeuble, un ramassage scolaire en rosalies, des éoliennes sur le toit des immeubles, de l’autopartage de voiture électrique ou encore un vélo générateur d’énergie pour gagner des snacks.

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Cartographie des pratiques ordinaires

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L’ensemble des participant·es de l’atelier du mardi ainsi que les visiteur·trices du stand tenu le samedi après-midi ont participé à une grande cartographie des pratiques ordinaires en matière de sobriété énergétique sur la ville de Caen.

Le résultat est restitué sous la forme d’une carte open street map accessible via ce lien : https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/pratiques-ordinaires-de-la-ville-de-caen_1207166

Pedasnack

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Et si on encourageait les élèves à pédaler pour générer de l’énergie pour leur établissement scolaire en échange des restes de la cantine et des snacks ?

C’est le pédasnack, une installation de vélos dans la cour d’école où l’on peut pédaler entre ami·es sur les temps de pause pour contribuer à la production d’énergie de son école.

Friperie dans une résidence

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Et si on avait accès à une friperie solidaire au rez-de-chaussé de son immeuble pour acheter des vêtements de seconde main ?

Une fois par mois, dans la salle commune de la résidence, les habitant·es se relaieraient pour installer et gérer une friperie en échange d’une diminution du prix du loyer.

Eko-car

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Et si on faisait de l’autopartage à la voiture électrique dans les périphéries et à la campagne ?

Les participant·es ont imaginé une voiture et une borne s’alimentant à l’énergie solaire afin de répondre à la demande de transport dans les périphéries et espaces ruraux mal desservis par les transports en commun. L’occasion de rencontrer et dialoguer avec ses voisin·es pendant le trajet.

Transport scolaire en rosalies

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Et si on organisait le ramassage scolaire avec des rosalies (vélos collectifs) pour transporter les élèves à l’école en mobilité douce ?

Les participant·es ont imaginé que ces rosalies soient fabriqués en chantiers d’insertion à destination des publics éloignés, et que les enfants soient accompagnés par une personne adulte durant le trajet.

Réseau d’éoliennes

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Et si on installait un réseau de petites éoliennes low-tech sur le toit des immeubles pour produire de l’énergie ?

Ces éoliennes seraient fabriquées directement par les habitant·es afin de savoir les réparer et les maintenir dans le temps. Afin de retourner vérifier l’état des éoliennes régulièrement, plusieurs événements de vie de quartiers seraient proposés : concours de l’éolienne produisant le plus, déguisement d’éoliennes pour Halloween, etc.

Qu’en ont pensé les participant·es du TURFU ?

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Ces 5 scénarios ont été exposés aux publics du samedi afin d’avoir un retour sur ces idées : sont-elles souhaitables ? Sont-elles faisables ?

Le résultat permet d’identifier les projets qui semblent le plus prometteurs, et qui pourraient motiver les publics à venir les fabriquer, pour de vrai, cet été au Fab Lab du Dôme !

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Crédits photo : Thimoté Lebrun
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J’ai participé au Turfu Festival 2025
J’ai participé au Turfu Festival 2025
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ADJAL Luna

ALI Emna

ASSIMTOKE Thierry

BEAUVAIS Ursuline

BOURDIER Alison

CAILLON Emilie

CARADANT Margaux

CORENTIN Jorel

DERMILLY Alvin

DOMJANIC Mael

EPINAT Marie

GEFFROY Thomas

HENRY Williams

JEAN Anaelle

KOUNDA Brandy

LE BLOAS Chloé

LEBAILLY Pim

LEGRIX Tifaine

LETELLIER Mathias

LORRET-DESPRET Noé

MICHEL Kim

OJEDA Elena

PASSIEUX Lisa

PORCHER Shonnah

ROSENBERGER Maelle

SOYER Léon