CNRS (centre national de la recherche scientifique)
Le Dôme
Cellule de crise : comment le blob réagit aux dérèglements climatiques ? Venez tester la création de protocoles scientifiques avec l’un des objets d’études le plus farfelu du monde vivant !
Il n’est qu’une cellule, mais cela n’empêche pas le blob de détecter la présence de nourriture sans bouche ni yeux, ou encore de se déplacer jusqu’à 1 centimètre toutes les heures sans jambes, ni pattes. Il est aussi capable de cicatriser alors qu’il a été découpé en morceaux !
Cette curiosité quasi-immortelle ne craint que la lumière et la sécheresse. Alors, est-ce que le réchauffement climatique représente une réelle menace pour lui ? Pour le découvrir, il faudra créer un protocole scientifique. À quoi sert-il et comment bien le suivre pour que les résultats aient un réel intérêt scientifique ?
À l’occasion de cet atelier, adoptez un blob et imaginez des protocoles de recherche à mener avec lui.
INTERVENANT :
Thimoté Lebrun - Chef de projets au Dôme
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Découvrir le blob
Le blob est un véritable OVNI de la biologie : ni animal, ni végétal, ni champignon, il adopte pourtant des comportements de ces trois catégories et fait surtout preuve d’une certaine forme d’intelligence.Thimoté, nounou blob du Dôme, présente cette curieuse bestiole aux participant·e·s qui auront l’occasion d’en adopter un à leur tour.
Mais surtout, imaginer des protocoles scientifiques pour approfondir nos connaissances sur lui ! L’occasion de présenter pour s’en inspirer de la démarche du CNRS portée par Audrey Dussutour pour étudier l’impact du réchauffement climatique sur le blob.
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Observation
Toute bonne recherche commence par une phase d’observation. Les participant·e·s regroupent toutes les connaissances qu’ils ont acquises sur le blob : il peut se déplacer, se nourrir, apprendre et transmettre ses connaissances à ses congénères…On en profite pour discuter des expériences qui ont permis de le découvrir : l’expérience du pont de sel, celle du métro de Tokyo ou encore la première rencontre rocambolesque entre un blob et la police texane.
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Nourrir le blob
Apprendre, c’est bien, mais ça creuse l'appétit ! Les participant·e·s utilisent leurs connaissances fraîchement acquises pour imaginer la façon de nourrir un blob. Il mange du flocon d’avoine, a besoin d’humidité et craint les bactéries lorsqu’il vit dans une boîte de pétri.Il faut donc se désinfecter les mains, et s’assurer que chaque boîte contienne une moitié de blob, et une moitié de gélose (eau + agar agar pour l’humidité) saupoudrée de flocons d’avoine bien frais.
Emettre des hypothèses
Prochaine étape, les participant·e·s forment des petits groupes pour brainstormer toutes les questions encore sans réponses sur le blob : a-t-il une conscience ? Peut-on inventer un algorithme pour prévoir ses déplacements ? Si oui, peut-on l’utiliser pour améliorer les intelligences artificielles ? Quelle est sa fonction dans les écosystèmes ? Quels seront ses prédateurs naturels dans vingt, trente ou cinquante ans ?
Imaginer des protocoles
Le temps est passé bien trop vite et il ne reste plus assez de temps pour imaginer des protocoles détaillés, mais les participant·e·s se posent très vite les questions essentielles de la recherche scientifique : comment isoler les variables pour s’assurer que celle qu’on teste soit véritablement responsable du changement de comportement ? Comment je fais pour répliquer cette expérience plusieurs fois avec le peu de temps et de moyens dont je dispose ?
Adopte un blob !
Fort heureusement, les participant·e·s auront l’occasion de prolonger l’expérience en ramenant un blob chez eux !D’ailleurs, la faculté du blob à se multiplier ou à se scléroser est bien pratique pour tester nos protocoles scientifiques : on peut facilement augmenter son nombre de blobs pour expérimenter, puis les endormir pour partir en vacances l’esprit tranquille.
