La ville du quart d’heure depuis un habitat écologique de quartier

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Partenaires

Le Dôme, POPSU Transitions, Réseau Low-Tech Normandie

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Porteur·se·s de projet

Eco-Urbanis, Arvola

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Jeudi 4 avril
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Eco-Urbanis
Et si on imaginait une ville sans voiture pour redéfinir nos modes de vie ?

Imaginer une ville sans voiture : coopérer pour mieux se déplacer

Face aux défis environnementaux et sociaux, comment repenser nos modes de déplacement et d’accès aux services ? Une ville sans voiture est-elle envisageable ? Quels nouveaux équilibres entre mobilité douce, services de proximité et partage des ressources pouvons-nous imaginer ?

Dans un contexte où la frugalité, la coopération locale et l’économie circulaire sont au cœur des transitions, le tiers-lieu Living Lab Eco-Urbanis propose d’explorer collectivement une autre manière d’habiter la ville. À partir d’une cartographie participative, les publics ont identifié les services, ressources et infrastructures existants et à développer pour répondre aux besoins du quartier, tout en réduisant notre dépendance à la voiture individuelle.

Au sein du premier eco-AirBnb de Caen, ce temps convivial a alterné discussions et temps de co-construction pour imaginer ensemble des solutions adaptées à nos territoires.

Au terme de la séance, les participant·es sont repartis avec une carte évolutive des ressources locales et pourront rejoindre une dynamique collective autour de la ville du quart d’heure et de l’entraide de quartier.

Intervenant :

Kevin GUERIN, Asvola

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Des personnes discutent autour d’une table de salon sur laquelle est posée une grande carte de Caen et des post-it jaunes.
Des personnes discutent autour d’une table de salon sur laquelle est posée une grande carte de Caen et des post-it jaunes.

Eco-Urbanis, c’est quoi ?

Eco-Urbanis est un habitat écologique de quartier, qui vise à expérimenter des modes de vie doux et créer une dynamique collective autour d’un meilleur habitat des espaces.
De feuilles de papier titrées “Le beurrier breton” et “Cuisiner à la manivelle” décrivant des alternatives low-tech et précisent leurs aspects positifs et négatifs.
De feuilles de papier titrées “Le beurrier breton” et “Cuisiner à la manivelle” décrivant des alternatives low-tech et précisent leurs aspects positifs et négatifs.

Une expo low-tech

L'atelier démarre avec une visite du lieu, qui recense des alternatives low-tech à documenter ensemble.
Un mur de la pièce où sont affichées des graphiques et schémas colorées.
Un mur de la pièce où sont affichées des graphiques et schémas colorées.

L'approche permaculturelle

On commence par prioriser ses besoins en zones concentriques, du plus fréquent au plus occasionnel. C’est une approche inspirée de la permaculture pour imaginer son espace de vie.
Des personnes discutent et réfléchissent autour de la table sur laquelle est posée la carte de Caen et des post-it.
Des personnes discutent et réfléchissent autour de la table sur laquelle est posée la carte de Caen et des post-it.

Un quartier à réaménager

Sur une carte grand format du quartier, on croise les besoins individuels de chacun·e pour identifier des besoins à combler.
Les participant·es poursuivent leur discussion autour de la carte, avec des amuse-bouches.
Les participant·es poursuivent leur discussion autour de la carte, avec des amuse-bouches.

Vers de nouvelles contraintes

L’atelier propose de se projeter dans une ville future où les ressources sont plus rares : plus de pétrole, camions, ordures, etc. Il faut donc repenser nos déplacements et l’aménagement urbain.
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Recréer de la convivialité

Une carte du quartier sur laquelle des post-it permettent de positionner divers services et objets comme un composteur, un café - épicerie, de la location vélo ou encore du lavage de consignes en verre.
Une carte du quartier sur laquelle des post-it permettent de positionner divers services et objets comme un composteur, un café - épicerie, de la location vélo ou encore du lavage de consignes en verre.
Le besoin de s’ancrer dans son environnement est très présent lorsque l’on se projette dans un cadre de vie de proximité. Il faut réinvestir des espaces de rencontres : places, cinémas, bars, etc.

Relocaliser l'agriculture

Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “composteur”, “jardins potager productifs”, “cuisine partagée (si possible près d’un potager partagé)” ainsi que “Cinéma associatif, lieu d’échanges citoyens”.
Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “composteur”, “jardins potager productifs”, “cuisine partagée (si possible près d’un potager partagé)” ainsi que “Cinéma associatif, lieu d’échanges citoyens”.
Une ville avec peu de pétrole doit apporter des réponses alimentaires locales. Il faut composter, recycler, produire localement : jardins partagés, composteurs, collecte de l’urine, jardins potagers sont autant de réponses !

Hybrider les espaces

Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “composteur”, “jardins potager productifs”, “cuisine partagée (si possible près d’un potager partagé)” ainsi que “Cinéma associatif, lieu d’échanges citoyens”.
Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “composteur”, “jardins potager productifs”, “cuisine partagée (si possible près d’un potager partagé)” ainsi que “Cinéma associatif, lieu d’échanges citoyens”.
L’exercice d’une réponse locale à des besoins essentiels met en évidence un besoin d’agilité, avec des espaces hybrides, alliant convivialité et services de proximité : café réparation, cuisine partagée collective, objethèque, etc.

Le retour de la consigne

Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “place de fêtes”, “lavage consigne verre”, “objethèque ressourcerie” et “loc vélo”.
Un zoom sur certains post-its sur lesquels sont écrits “place de fêtes”, “lavage consigne verre”, “objethèque ressourcerie” et “loc vélo”.
Sans énergie abondante, plus question de faire fondre le verre après chaque utilisation. Il faut s’organiser pour la consigne : points de collecte, centres de lavages de proximité, etc.

Et ensuite ?

Dézoom sur l’ensemble des post-it qui ont été positionnés sur la carte par les participant·es.
Dézoom sur l’ensemble des post-it qui ont été positionnés sur la carte par les participant·es.
Cette première version de l’atelier pourrait à terme formaliser des besoins et ressources pour devenir un jeu d’aménagement urbain. L’exercice “permaculturel” sur les besoins est intéressant pour questionner sa sobriété, peut-être à installer sur une ville fictive pour que tout le monde ait le même niveau d’information.
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Crédits photo : Kevin Guerin, Ilan Vermeren
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J’ai participé au Turfu Festival 2025
J’ai participé au Turfu Festival 2025
Je suis initié·e à la ville du quart d’heure
Je suis initié·e à la ville du quart d’heure
Je contribue à POPSU Transition
Je contribue à POPSU Transition
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BELLET Sebastien

BOUSSAMA Guillaume

BUFFET Jeanne

DUPONT Lisa

PERS Elodie

PORETTI Romuald

VIRGO