Le Dôme, POPSU Transitions, Réseau Low-Tech Normandie
Eco-Urbanis, Arvola
Imaginer une ville sans voiture : coopérer pour mieux se déplacer
Face aux défis environnementaux et sociaux, comment repenser nos modes de déplacement et d’accès aux services ? Une ville sans voiture est-elle envisageable ? Quels nouveaux équilibres entre mobilité douce, services de proximité et partage des ressources pouvons-nous imaginer ?
Dans un contexte où la frugalité, la coopération locale et l’économie circulaire sont au cœur des transitions, le tiers-lieu Living Lab Eco-Urbanis propose d’explorer collectivement une autre manière d’habiter la ville. À partir d’une cartographie participative, les publics ont identifié les services, ressources et infrastructures existants et à développer pour répondre aux besoins du quartier, tout en réduisant notre dépendance à la voiture individuelle.
Au sein du premier eco-AirBnb de Caen, ce temps convivial a alterné discussions et temps de co-construction pour imaginer ensemble des solutions adaptées à nos territoires.
Au terme de la séance, les participant·es sont repartis avec une carte évolutive des ressources locales et pourront rejoindre une dynamique collective autour de la ville du quart d’heure et de l’entraide de quartier.
Intervenant :
Kevin GUERIN, Asvola
Eco-Urbanis, c’est quoi ?
Eco-Urbanis est un habitat écologique de quartier, qui vise à expérimenter des modes de vie doux et créer une dynamique collective autour d’un meilleur habitat des espaces.
Une expo low-tech
L'atelier démarre avec une visite du lieu, qui recense des alternatives low-tech à documenter ensemble.
L'approche permaculturelle
On commence par prioriser ses besoins en zones concentriques, du plus fréquent au plus occasionnel. C’est une approche inspirée de la permaculture pour imaginer son espace de vie.
Un quartier à réaménager
Sur une carte grand format du quartier, on croise les besoins individuels de chacun·e pour identifier des besoins à combler.
Vers de nouvelles contraintes
L’atelier propose de se projeter dans une ville future où les ressources sont plus rares : plus de pétrole, camions, ordures, etc. Il faut donc repenser nos déplacements et l’aménagement urbain.
Recréer de la convivialité
Le besoin de s’ancrer dans son environnement est très présent lorsque l’on se projette dans un cadre de vie de proximité. Il faut réinvestir des espaces de rencontres : places, cinémas, bars, etc.
Relocaliser l'agriculture
Une ville avec peu de pétrole doit apporter des réponses alimentaires locales. Il faut composter, recycler, produire localement : jardins partagés, composteurs, collecte de l’urine, jardins potagers sont autant de réponses !
Hybrider les espaces
L’exercice d’une réponse locale à des besoins essentiels met en évidence un besoin d’agilité, avec des espaces hybrides, alliant convivialité et services de proximité : café réparation, cuisine partagée collective, objethèque, etc.
Le retour de la consigne
Sans énergie abondante, plus question de faire fondre le verre après chaque utilisation. Il faut s’organiser pour la consigne : points de collecte, centres de lavages de proximité, etc.
Et ensuite ?
Cette première version de l’atelier pourrait à terme formaliser des besoins et ressources pour devenir un jeu d’aménagement urbain. L’exercice “permaculturel” sur les besoins est intéressant pour questionner sa sobriété, peut-être à installer sur une ville fictive pour que tout le monde ait le même niveau d’information.
BELLET Sebastien
BOUSSAMA Guillaume
BUFFET Jeanne
DUPONT Lisa
PERS Elodie
PORETTI Romuald
VIRGO