La science à la pelle

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Partenaires

Learning Planet Institut

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Porteur·se·s de projet

INSERM (Unité 1284)

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13/04/23
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Le Dôme
Peut-on trouver des médicaments grâce aux bactéries qui vivent dans les sols de nos jardins, de nos parcs, … ?

Un grand nombre des médicaments que nous utilisons pour lutter contre des pathogènes, des parasites ou encore des cancers, sont issus de molécules produites naturellement par les bactéries des sols. Pourtant, seulement une infime portion des ces bactéries ont été étudiées en laboratoire.

C’est l’objet du programme de recherche lancé par l’équipe Nous sommes une équipe de chercheurs au sein de l’INSERM (Unité 1284) : trouver des médicaments efficaces contre ces maladies grâce aux bactéries qui vivent dans les sols de nos jardins, de nos parcs, des forêts et des espaces naturels !

Le principe de Sciences à la Pelle, est de récolter des échantillons de sols divers, et de les envoyer à notre laboratoire, afin que les bactéries qu’ils contiennent puissent être isolées et analysées.

Cet atelier permet à tous de pouvoir participer à la recherche ! Découvrez comment les chercheurs abordent de nouvelles méthodes pour trouver de nouveaux antibiotiques. Des échantillons de terre seront prélevés à différents points de la presqu’île, et chacun pourra explorer des pistes de recherche.

INTERVENANTE :

Marguerite Foissac, docteur en sociologie des sciences et de l’innovation

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PRÉSENTATION DE L’ATELIER

L’atelier “Science à la pelle” s’est déroulé la journée du 13/04 de 9h30 à 12h30 puis une seconde fois de 14h à 17h. Celui-ci a accueilli 20 participants le matin, surtout des étudiants de moins de 25 ans et 19 l’après-midi, avec plus d’adultes de plus de 25 ans.

Cet atelier est basé sur le programme “Science à la pelle” ,lancé en 2022, par des chercheurs de l’Université Paris Cité et de l’Inserm. L’objectif de celui-ci est d’identifier les différentes bactéries vivants dans plusieurs types de sols, et ceux dans le but d’identifier des molécules d'intérêt pour le développement de nouveaux médicaments. Cette initiative citoyenne répond  alors à de véritables enjeux puisqu’un grand nombre de bactéries pathogènes deviennent résistances aux antibiotiques, ce qui les rend plus virulentes et plus difficiles à traiter.

Ainsi, au cours de l’atelier, les participants sont amenés à réaliser divers prélèvements de sol, afin de permettre aux chercheurs d’en étudier la composition et diversité bactérienne.

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Introduction

Lors de cette première partie, nous avons accueilli le public, et fait émarger chaque personne. A la suite de cela, nous nous sommes présentées et nous avons introduit le Dôme et le programme Science à la Pelle de manière très rapide.

Nous avons ensuite laissé Marguerite Benony présenter le programme et ses enjeux. N’ayant pas pu être sur place, elle a communiqué les informations principales lors d’une visioconférence, avec l’appui d’une présentation projetée sur l’écran.

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Ice Breaker

Pour mettre le public à l’aise et pour leur permettre d’entrer plus facilement dans l’animation, nous avons réalisé un Ice Breaker en posant la question suivante “racontez-nous une anecdote/histoire/souvenir que vous avez avec la terre/le sol ? A quoi cela vous fait penser ?”. Nous avons en premier lieu répondu nous même, et par la suite nous avons laissé la parole aux participants.
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Emergence des hypothèses

Dans l’objectif d’avoir des échantillons de terre avec une composition bactérienne riche, nous avons fait émerger des hypothèses pour répondre à la question : “ Dans quel type de terre, milieu terrestre vous pensez qu’il y aura le plus de bactéries/biodiversité ?”.

Nous avons donc donné à chaque personne un post-it où le public pouvait inscrire une idée, une hypothèse ou même un mot. Nous avons ensuite analysé les propositions (nuage d’idées) afin de déterminer des catégories d’hypothèses/grands thèmes.

Dans le but de faire émerger un maximum d’idées pour la suite de l’atelier, nous avons fait plusieurs tours avec des post-it (deux fois le matin, trois fois l’après-midi). Ainsi nous avons pu élaborer quatres grands ensembles d’hypothèses (près de l'eau, près d’animaux, près de végétaux et près d’activités humaines).

Après une pause de 10 minutes, nous avons assigné un thème par table (4 tables pour 4 groupes de 5 participants). Les personnes pouvaient choisir la table selon le thème qui les intéressait le plus.

Mise en place des protocoles

Les participants sont donc séparés, avec une médiatrice par groupe. A partir du thème principal (exemple : diversité bactérienne près d’animaux), ils ont décidé d’une ou plusieurs hypothèses ainsi que de la manière dont ils peuvent répondre à l'hypothèse (comment tester l’hypothèse, quel témoin utiliser).
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Field Work : récoltes des échantillons de terre

Après avoir élaboré plusieurs hypothèses, les participants sont sortis à l’extérieur du Dôme et ont identifié les lieux des prélèvements.

Pour cela, ils disposaient de cuillères à café en métal (pour prélever la terre) ainsi que des sachets en plastique refermables pour y placer l’échantillon.

Pour récupérer les échantillons, il devaient creuser à 5 mm de profondeur, (ou en surface si leur hypothèse concerne les bactéries de surface). Les sachets contenant la terre sont annotés à l’aide de marqueur (si le groupe est le groupe 2 et qu’il s’agit de l’hypothèse 1 il sera noté ainsi : G2-H1).

En parallèle les médiateurs prennent en photo les lieux de prélèvement et/où les coordonnées géographiques afin de faciliter la restitution et l'envoi des données.

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Restitution

Retour à la salle. Après une seconde pause de 5min, les personnes rejoignent leurs îlots, selon “leurs” thèmes. A lieu alors une restitution où chaque groupe présente ses différentes hypothèses et débattent sur l’endroit où ils pensent qu’il y a la plus grande diversité bactérienne.

Ensuite, la porteuse de projet - Marguerite - a commenté, pendant une dizaine de minutes, les observations et hypothèses avancées après la sortie en extérieur.

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Conclusion

Pour clôturer cet atelier, les participants restent à leurs places au niveau des îlots. Après la restitution, les participants continuent d’échanger avec la porteuse de projet pour un temps d'échange, sous forme de questions-réponses.

Une fois que nous nous sommes assurés qu’il n’y ait plus de questions, nous - les médiateurs - reprenons la parole pour rappeler qu’ils sont incités à participer, de nouveau, s’ils le souhaitent, à ce programme participatif.

Nous évoquons l'existence du mail de restitution qu’ils vont recevoir suite à cet atelier. Nous soulignons la présence du flash code pour les open-badges qui ont été mentionnés, une première fois, en début d’atelier. Ensuite, nous rappelons la programmation du Turfu Festival, en mentionnant spécifiquement les ateliers ou stands correspondant aux profils de nos participants.

Enfin, nous clôturons cet atelier par des remerciements. Nous restons disponibles dans la salle pour répondre individuellement aux éventuelles questions des participants ou transmettre le mail de la porteuse de projet.

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Les hypothèses du matin

Paperboard avec toutes les idées qui ont émergé lors de l’atelier du matin à la question « Dans quels types de sols pensez-vous qu’il y ait le plus de diversité microbienne ? »

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Dans la végétation
Endroits cultivés
Proche de l’eau
en forêt (7) au pied des arbres / mousse (3) zone avec beaucoup de mauvaises herbes (2) en moyenne montagne (1) sol non modifié par l’Homme (1) parcelle laissée à l’abandon (1) absence de pesticides (1) fumier en fermentation (1) absence d’intrants (nitrates, engrais)(1) sous les orties (1)
chez les agriculteurs / champs (5) dans les fleurs de mamie (1) sous serre (2) potager (2) sol de prés (2) sol de serre maraîchère bio (1) jardins ouvriers (1) dans l'engrais (1) présence de pesticides (1) sol composté (4)
proche de l’eau (3) près de la mer (4) marais (3) / chez Shrek (I) au fond de la mer (3) sol humide (2) fossé d’écoulement de conduits d’eau de pluie (1) tourbière (1) Bord de rivière après une crue (1)
Proche de passage humain
Proche de passage animal
Autres
aire d’autoroute (1) en ville (1) proche d’école (1) chez Richard (1)
champs d’élevage (1) près des vers de terre (1) espaces de vie des canards ou poule d’eau (1) au pied des fourmilières (1)
dans un endroit où la température tempère (1) / endroit chaud (1) dans un laboratoire qui prend un panel de types de terre différentes (1) Loin de l’eau (1)

Les protocoles du matin

  1. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche de passage animal (matin)
  2. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche d’activités humaines (matin)
  3. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol d’un endroit à végétation importante (matin)
  4. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche de l’eau (matin)
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Ensuite, il se sont répartis en 4 groupes, chacun avec une catégorie ayant émergée lors des hypothèses, pour établir un protocole de récolte d’échantillons.

Les hypothèses de l’après-midi

Paperboard avec toutes les idées qui ont émergé lors de l’atelier de l’après midi à la question « Dans quels types de sols pensez-vous qu’il y ait le plus de diversité microbienne ? »

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Proche d’activité humaine
Nature du sol
Proche de l’eau
Différents climats
cheminées hydrothermales (1) lieux de passage (1) pratiques agricoles (1) sous serre (1) sol cultivé (1) Sol de chantier (1) Terre artificielle passé industriel (1) bord d’une route (1) mousse sur les toits (1) proche des bâtiments (1) déchets (1)
dans le sable (3) sol rocheux (1) sol argileux (2)
dans un sol humide (4) le sol de la forêt / humus (2) en fond marin (2) cours d’eau vive (1) eau stagnante (1) tourbière (1) proche de l’Orne (2) proche du port (2)
zone tropicale (2) sol amazonien (2) terre “rouge” d’afrique (1) terre “marron d’Europe (1) dans une zone où il pleut beaucoup (1) gamme de température qui permet plus de biodiversité (1) climat boréal (1) permafrost (1) en montagne (1)
Proche de passage animal
Dans la végétation
Éléments en décomposition
insectes (1) 200 animaux (1) champ à vache, ferme (1) oiseaux (1) caca de chien (1)
sol avec plusieurs types de plantes (1) au pied d’arbres (2) en forêt (1) sol de prairies (1) Vallée des jardins (1) Gazon proche de la bibliothèque (2) friche urbaine (fresque d’Orelsan) (1)
jardin 14-18 avec beaucoup de morts (1) cimetière (1) compost naturel (1) colline aux oiseaux (ancienne décharge) (1)

Les protocoles de l’après-midi

  1. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol d’un endroit à végétation importante (après-midi)
  2. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche de passage animal (après-midi)
  3. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche d’activités humaines (après-midi)
  4. Protocole produit par le groupe qui veut tester la diversité microbienne dans le sol proche de l’eau (après-midi)
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Crédits photo : Flavie Lesueur, Amina Salemkour, Manon Sanchez, Juliette Hallié
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J’ai participé au Turfu Festival 2024
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J’ai testé le projet “Science à la pelle”
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J’ai découvert les enjeux des sols
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