Musée Schlumberger et Musée de l’éducation de Rouen, Murata, NXP, Lucibell
Resitech - Mission PATSTEC Normandie , Université de Rouen-Normandie , Université de Caen Normandie
Imaginez un instant… Dans 50 ans, une personne déterre un récipient métallique avec des objets technologiques pour notre époque. Va-t-elle comprendre à quoi servaient ces objets ? Sera-t-elle capable de les remettre en route ?
Ce récipient métallique, c’est une capsule temporelle.
Les publics ont été invités à la concevoir en choisissant des objets, des messages et des souvenirs qui seront enfouis pour être redécouverts bien plus tard. 4 séances ont été nécessaires pour la création de la capsule avec comme point d’orgue, son enfouissement sur la presqu’île de Caen.
Au programme :
- Sélection des objets technologiques représentatifs de notre époque
- Rédaction des messages, témoignages et documentation pour le futur
- Collecte des objets, finalisation et scellage de la capsule temporelle
- Partager un moment convivial d’enfouissage de la capsule
L’atelier est proposé par le réseau RESITECH qui inventorie le matériel de recherche scientifique. Tout au long des ateliers, chercheur·ses, artistes, archéologues, conservateur·ices et restaurateur·ices apporteront leur expertise pour une création collective à découvrir dans 50 ans.
Intervenant·e·s :
– Anne-Sophie ROZAY, Chargée des collections muséales. INSA de Rouen et coordinatrice du réseau RESITECH
– Jean-Marc ROUTOURE, Enseignant-chercheur au GREYC et correspondant RESITECH pour l’université de Caen Normandie
– Laurence BRISSAUD, archéologue musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal
– Ann GUILLAUME, artiste et vidéaste
– Claudia DA RE, doctorante en histoire des techniques, Université Gustave Eiffel
Participez à un voyage dans le futur !
Imaginez un instant… Dans 50 ans, une personne déterre un récipient métallique avec des objets technologiques pour notre époque. Va-t-elle comprendre à quoi servaient ces objets ? Sera-t-elle capable de les remettre en route ? Ce récipient métallique, c’est une capsule temporelle. Les participant·es ont été invité·es à la concevoir en choisissant des objets, des messages et des souvenirs qui seront enfouis pour être découverts dans 50 ans. Quatre séances ont été nécessaires pour la création de la capsule avec comme point d’orgue, son enfouissement sur la presqu’île de Caen le 5e jour sur la « Place imaginaire » avec Cendres Delors.Un atelier co-animé par Jean-Marc Routoure et Anne-Sophie Rozay avec la complicité d’expert·es : Ann Guillaume, artiste; Laurence Brissaud, Archéologue; Alix Aluc- Barbat, responsable de collections patrimoniales; Anysia Lhôtelier archiviste; Claudia Da Re, doctorante en sciences de l’information. Un remerciement particulier à Marylou Vernel et Nicolas Ouhaj pour leur accueil à l’université de Caen et à Lisa Lelouard et Maxime de la Médiathèque de Mondeville. Mention spéciale aux élèves de 3e et leurs enseignant·es du collège de Gisèle Guillemot de Mondeville
Brainstormer et sélectionner les objets pour demain
L’objet de la première séance a été de réfléchir collectivement aux objets à envoyer dans une capsule temporelle destinée à être découverte par les générations de 2075.De nombreuses questions émergent : quel objet technologique est représentatif de nos pratiques contemporaines ? Que souhaite-t-on transmettre aux générations futures ?
Un tirage au sort a été fait pour la constitution des cinq groupes de 4 à 5 personnes. Chaque groupe a brainstormé et proposé des objets. L’ensemble de la liste des objets a été soumis à un vote collectif.
Ainsi, un peu plus d’une dizaine d’objets ont émergé : le smartphone, les écouteurs sans fils, le drone, les enceintes bluetooth, mais aussi quelques surprises avec WIKIPEDIA et l’Airfryer !
Documenter techniquement les objets et décrire leurs usages
Le format de la capsule est dévoilé ! Il s’agit de deux fûts en acier hermétiques. Il faut donc choisir des objets qui y entrent ! Après avoir sélectionné les objets, il a été nécessaire de les documenter. Une seconde et troisième session ont donc été centrées sur les techniques de descriptions écrites des objets : prise de mesure, poids des objets, observation des matériaux, description du fonctionnement et des modes opératoires. Ensuite il a fallu décrire les usages : quand se sert-t-on de son téléphone portable ? Dans quel contexte utilise-t-on ses écouteurs sans fils ? En travaillant ? Dans les transports ?... L’ensemble des informations ont été compilées dans une fiche d’inventaire identique à celle utilisée dans la sphère professionnelle du patrimoine. Une nouvelle fois, de nombreuses questions sont abordées : est-ce que les objets fonctionneront encore dans cinquante ans ? Est-ce que les réseaux de télécommunications tels que nous les connaissons existeront encore ?
Conserver et transmettre
Une dernière séance est consacrée à la dernière étape de construction des capsules : choisir la liste définitive des objets et les conditionner.Certains objets, notamment les écouteurs sans fils n’ont pas pu être placés dans la capsule…pourquoi ? Parce que la batterie est collée aux appareils. Or, il n’est pas possible d’enfouir une batterie pour des raisons de sécurité et de pollution. Ainsi, certains objets de notre quotidien “ne peuvent même pas être enfouis“, ce qui pose des questionnements sur nos usage : est ce que le “sans fil” est un réel apport face au fait de son obsolescence et de son impact sur l’environnement ?
Dans un second temps, on s’est intéressé au rangement des objets dans les capsules : comment conditionner les objets pour ne pas qu’ils s’abîment dans le temps ? Quel papier utiliser ? Quel carton ?
D’autres questionnements émergent, notamment comment ne pas oublier la capsule ? Il est nécessaire de créer un récit, et des souvenirs communs. Pour cela, dès la première session, les participant·es ont été invité à transmettre une lettre pour le futur. Chaque lettre est déposée dans une enveloppe numérotée, liée à un badge portant le numéro et la côte d’un dossier d’archives ouvert aux Archives Départementales du Calvados.
Enfouissement de la capsule
Avec la complicité de Cendres Delort et d’une mini-pelle, les deux capsules temporelles ont été enfouies sur la « Place imaginaire » de la Presqu’île de Caen le 5 avril à 16h.Une troisième capsule « Totem » marque l’emplacement et présente le projet.
Rendez-vous le 5 avril 2075 pour la (re) découverte de la capsule !
ANDREW Prince
BAILLE Lylou
BALTAZARD Elise
BANCOD Romane
BARAT CROSE Rodin
BARBEY Lylou
BENHAMADI Seraj Eddine
BENHEDDI Abdelbasset
BENKASSEM Walid
BERGER Anne-Mathilde
BERKÈS Johan
BESSIN Lucas
BESSIN Lucas
BISAUX Nawal
BLANCHEMAIN Swann
BODEREAU Yness
BOLLIN Patrice
BOUAZZAOUI Hillal
BOUCHETTE Heidi
BOUDIN Asia
BOUDONNET Alice
BOURGAULT Patrice
BOURGAULT Patrice
BOURGEOIS Luc
BOUTELEUX Rémi
BRIEN Léa
BURY Clémence
CAMBYSE Ambre
CAUVIN Gabrielle
CLEMENCE Alice
CONCAUD Cassie
CROCOMO Yanis
DE SAINT-MARTIN Michaël
DESBROSSES Raphaël
DIALLO Oumar-Issa
DURAND Noa
ESTRADA TOURNIE DE TOURNIEL Marie
FAUTRAD Jules
FERRETTI Diane
FREMAUX--CANGIANO Antonio
GARD Isabelle
GONCALVES DA SILVA Matthias
GOUMEAUX Samuel
GUIBOT Manon
GUILLIN Hugo
GUNDOGDU Mehmet
HAMIDOUCHE Nouri
HUSSEIN Keilani
JAMOT Léna
JOURDAIN Robin
KALLEL Karim
KEITA-TOURLAND Abdoulaye-Abed
KHERBACH Cheyma
KUNGA OLOLO Luxene
LABIGNE Abélina
LANGLOIS LE MEUR Gaspard
LEBARGY Sylvain
MACHEFERT Thierry
MAECKE Lola
MANAA Bachir
MARCQ Mattéo
MARIE Nathan
MARION Levée
MBEMBA-BALOUBOUKA Mac-Joss-Steeven
MÉLANE Louka
MIALON Emilien
MORTREUX BALISSON Charlie
MORTREUX BALISSON Lucas
MOUMNI Ilyass
MUHAMMAD AHSAN Humna
NGOMA Joel
NIZAR AARAB Badr
OLARD Marie
OULAD-HADJ Ahmed
PARTICIPANTS CAPSULE TEMPORELLE @2 AVRIL 2025 09:30 → 12:30
PERCHERON Arthur
PHILIPPE Mathéo
PITEL Julie
PLUS 1
POISSON--PARSON Erwan
POMMIER Bastien
ROBIN Ethel
ROULLAND Charlotte
SIMON Clément
SOLAL Planchais-Cesbron
SOREN James
SUARD Nolan
TEBBA Yousef Ayoub
TERRIER Raphael
TRAVERT Adèle
TRIGOUST KAWULA Allya
TROJACHANEC Mihaela
VOUAUX
VOUAUX Florence
VOUAUX Marie-Annick
YE Rainatou