OPERAS
Le projet “Traductions et Science Ouverte” porté par le programme Operas a pour objectif d’explorer les pratiques et les outils de traduction innovants qui permettent de mettre en place des processus de mutualisation dans la recherche scientifique. Ses enjeux sont de promouvoir une utilisation raisonnée de l’intelligence artificielle auprès de différents publics et de faire connaître la traduction scientifique comme pratique collaborative et participative.
C’est à cet exercice qu’ont été invités les publics. Les personnes participantes ont été guidées dans la réalisation d’une traduction ou d’une synthèse d’un article scientifique dans une langue autre que l’originale à l’aide d’une intelligence artificielle. Ensuite, un quiz sur la compréhension du texte a permis d’évaluer si le contenu remplit sa fonction d’information et de levier de participation à une activité scientifique. Enfin, une analyse des possibilités offertes et des défis éthiques et techniques posés par l’IA a visé à cultiver un esprit critique vis-à-vis de ces outils.
Cet atelier a été l’occasion de se familiariser avec les IA et sur les méthodologie de traduction et de partage du savoir scientifique.
Intervenantes :
Susanna Fiorini, coordinatrice scientifique du programme OPERAS – open scholarly communication in the social sciences and humanities
Dorianne Vildey – Master IMST
Fanny Lebaccon – Master IMST
Marion Lacavalerie – Master IMST
Découverte des outils de traduction utilisant l’intelligence artificielle et comment ces outils permettent une ouverture des sciences
Les participant·es ont indiqué sur des post-it les logiciels de traduction les plus utilisés, puis l’atelier a continué sur un temps théorique. Les participant·es ont alors pu, grâce à Susanna Fiorini, en apprendre plus sur ce qu’est une intelligence artificielle (IA), comment elle est liée au multilinguisme et comment elle peut le favoriser. Les publics ont aussi découvert le principe de la science ouverte et en quoi cette accessibilité et ouverture de la science à tou·te·s sont très importantes. Des exemples de sites où aller chercher des publications scientifiques leur ont été présentés, ainsi que les noms des IA les plus connues et utilisées.
L’IA a-t-elle un bon esprit de synthèse ?
Les participant·es ont individuellement lu une synthèse d’article scientifique produite par une IA et ont répondu à un QCM comportant trois questions afin de tester ce qu’ils en avaient compris. Ils·elles ont ensuite été informé·e·s par Susanna des erreurs que pouvait commettre une IA en résumant un article scientifique (ajout d’informations, données erronées,...). Les participant·es se sont ensuite entraîné·es, par groupe de 3, à utiliser des logiciels d’IA afin de traduire en français puis de résumer un article scientifique qu’ils·elles avaient eux·elles-mêmes choisi.
Création de posters pour illustrer le ressenti global des participant·es vis à vis des intelligences artificielles
Par groupe de 3, les participant·es ont ensuite créé un poster pour illustrer leur ressenti global sur l’IA. Chacun·e était libre de choisir la forme souhaitée pour ce poster afin de laisser s’exprimer pleinement leur créativité. Des questions leur ont été donné pour les guider (par exemple : quelle est votre utilisation de l’IA ? Quels sont vos espoirs ou craintes concernant le futur ?). Les posters ont ensuite été exposés pour que chacun·e puisse aller voir ceux des autres et discuter ensemble.
Echange sur les enjeux éthiques et techniques de l’intelligence artificielle
L’atelier s’est poursuivi sur un temps d’échange entre Susanna et les participant·es au sujet des enjeux éthiques et techniques de l’IA. Certain·es participant·es ont, par exemple, exprimé leur crainte que l’IA remplace des métiers (graphiste, professeur de langues, traductrice), parlé des enjeux environnementaux derrière l’IA ainsi que de la sursimplification que l’IA pouvait faire dans la traduction ou la synthèse d’articles.
IA ou pas IA ?
L’atelier s’est terminé sur un quiz lors duquel des images, résumés d’articles scientifiques, traductions, vidéos et audios ont été présentés aux participant·e·s qui ont dû deviner pour chacun s’ils avaient été produits par des IA ou des humains.
Les outils numériques de traductions utilisés par les participant·e·s
En début d’atelier, les participant·es étaient invité·es à traduire un extrait d’un article scientifique. Ils·elles ont ainsi pu choisir et tester trois outils numériques de traduction. À la suite de cela, les participant·es ont inscrit ces outils sur des post-it puis les ont affichés sur un paperboard, permettant alors d’avoir une vue d’ensemble des outils les plus utilisés par le public.
Une IA pour nous aider mais pas pour nous remplacer
Une des idées majoritairement ressortie lors de la session de création de poster était l’importance de collaborer avec l’intelligence artificielle tout en veillant à ce qu’elle ne remplace pas l’humain. Certes, son utilisation permet d’accéder à une certaine rapidité et efficacité mais elle implique une baisse de réflexion de la part de son utilisateur. Ce poster met en évidence la pertinence de conserver ce lien entre l’IA et l’humain tout en préservant notre esprit critique vis-à-vis de ses productions.
L’intelligence artificielle : pour quels usages ?
Ce poster répertorie les différents domaines pour lesquels l’intelligence artificielle peut apporter son aide : communication, traduction, rédaction, programmation et recherche d’informations. Son utilisation peut aussi bien s’effectuer dans un cadre scolaire que dans un cadre professionnel. Il faut tout de même rester vigilant quant aux risques liés au remplacement de l’humain par l’intelligence artificielle.
Les risques liés à l’usage de l’intelligence artificielle
Même si l’intelligence artificielle offre plusieurs avantages tels que la simplicité et la rapidité d’utilisation, elle possède également des inconvénients comme une possible réduction des interactions sociales ou des usages détournés et dangereux : “L’IA peut être mauvaise et dangereuse”. Ici, les participant·es ont voulu mettre en évidence les risques liés à son développement comme la diffusion de fausses informations et l’usurpation d’identité à travers les deepfake (fausses images générées par l’IA) ou encore la géolocalisation à partir d’une simple photo.
ADAM Antoine
AMAND--LAUDIER Pablo
BAMOUNI
BOURDIER Alison
BOURDREZ Angèle
BRUNET Marylou
CAKIR Defné
CARCEL Léandre
CHESNEL louna
CLEMENTIN Lucille
CORBEL Vittorio
COSNARD-LINÉATTE Ugo
DANDIN Yaëll
DE MOJANA DI COLOGNA Carla
DE VRIES Flavien
DESCHAMPS Lucas
DOCAGNE Fabian
DOCHE Eva
DOUMOS Margaux
EL BEZ Julie
EUDELINE Aubin
EUDELINE Aubin
FONNÉ-RIVOLLET Mathis
FONNÉ-RIVOLLET Mathis
FREMONT Jade
GAUTIER Jeanne
GRIZARD Enzo
HUET Jonathan
ISENBURG Paul
JACQUES--BERNAL Naomie
KLEIN Jean Luc
LACROIX-BAZIN Bastian
LAGORIO Martin
LECONTE Lison
LEPELTIER Fanny
LEPELTIER Maude
LEPROVÔT François
LETELLIER Martin
LEVEEL Manyll
MALLET Robin
MANDET REYMUNDO Nayaraq
MARIE Julie
MICHEL Raphaël
MORESSA Anaïs
MULLOIS Tristan
NICOLAS Arthur
NICOLAS--LEFEBVRE Abby
PICAUT
PLYER Romain
ROUILLARD Noa
SMET-DROUYER Morgane
TELLIER Yanaëlle
VIRGO Jérémy