Intelligence artificielle et multilinguisme

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Porteur·se·s de projet

OPERAS

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Vendredi 4 avril
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Le Dôme
Les IA peuvent-elles favoriser la diffusion des connaissances ?

Le projet “Traductions et Science Ouverte” porté par le programme Operas a pour objectif d’explorer les pratiques et les outils de traduction innovants qui permettent de mettre en place des processus de mutualisation dans la recherche scientifique. Ses enjeux sont de promouvoir une utilisation raisonnée de l’intelligence artificielle auprès de différents publics et de faire connaître la traduction scientifique comme pratique collaborative et participative.

C’est à cet exercice qu’ont été invités les publics. Les personnes participantes ont été guidées dans la réalisation d’une traduction ou d’une synthèse d’un article scientifique dans une langue autre que l’originale à l’aide d’une intelligence artificielle. Ensuite, un quiz sur la compréhension du texte a permis d’évaluer si le contenu remplit sa fonction d’information et de levier de participation à une activité scientifique. Enfin, une analyse des possibilités offertes et des défis éthiques et techniques posés par l’IA a visé à cultiver un esprit critique vis-à-vis de ces outils.

Cet atelier a été l’occasion de se familiariser avec les IA et sur les méthodologie de traduction et de partage du savoir scientifique.

Intervenantes :

Susanna Fiorini, coordinatrice scientifique du programme OPERAS – open scholarly communication in the social sciences and humanities

Dorianne Vildey – Master IMST

Fanny Lebaccon – Master IMST

Marion Lacavalerie – Master IMST

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Les participant·es sont assis autour d’îlots de tables sur lesquels sont disposés des ordinateurs et des boîtes pleine de feutres et de post-it. L’intervenante s’adresse au groupe.
Les participant·es sont assis autour d’îlots de tables sur lesquels sont disposés des ordinateurs et des boîtes pleine de feutres et de post-it. L’intervenante s’adresse au groupe.

Découverte des outils de traduction utilisant l’intelligence artificielle et comment ces outils permettent une ouverture des sciences

Les participant·es ont indiqué sur des post-it les logiciels de traduction les plus utilisés, puis l’atelier a continué sur un temps théorique. Les participant·es ont alors pu, grâce à Susanna Fiorini, en apprendre plus sur ce qu’est une intelligence artificielle (IA), comment elle est liée au multilinguisme et comment elle peut le favoriser. Les publics ont aussi découvert le principe de la science ouverte et en quoi cette accessibilité et ouverture de la science à tou·te·s sont très importantes. Des exemples de sites où aller chercher des publications scientifiques leur ont été présentés, ainsi que les noms des IA les plus connues et utilisées.
Les groupes répartis en cinq îlots de table écoutent l’intervenante, une diapositive titrée “découverte encadrée” apparaît à l’écran derrière elle.
Les groupes répartis en cinq îlots de table écoutent l’intervenante, une diapositive titrée “découverte encadrée” apparaît à l’écran derrière elle.

L’IA a-t-elle un bon esprit de synthèse ?

Les participant·es ont individuellement lu une synthèse d’article scientifique produite par une IA et ont répondu à un QCM comportant trois questions afin de tester ce qu’ils en avaient compris. Ils·elles ont ensuite été informé·e·s par Susanna des erreurs que pouvait commettre une IA en résumant un article scientifique (ajout d’informations, données erronées,...). Les participant·es se sont ensuite entraîné·es, par groupe de 3, à utiliser des logiciels d’IA afin de traduire en français puis de résumer un article scientifique qu’ils·elles avaient eux·elles-mêmes choisi.
Les publics sont debout autour de leurs îlots de tables avec des feutres en main, et dessinent et écrivent sur des paperboard.
Les publics sont debout autour de leurs îlots de tables avec des feutres en main, et dessinent et écrivent sur des paperboard.

Création de posters pour illustrer le ressenti global des participant·es vis à vis des intelligences artificielles

Par groupe de 3, les participant·es ont ensuite créé un poster pour illustrer leur ressenti global sur l’IA. Chacun·e était libre de choisir la forme souhaitée pour ce poster afin de laisser s’exprimer pleinement leur créativité. Des questions leur ont été donné pour les guider (par exemple : quelle est votre utilisation de l’IA ? Quels sont vos espoirs ou craintes concernant le futur ?). Les posters ont ensuite été exposés pour que chacun·e puisse aller voir ceux des autres et discuter ensemble.
Un groupe de participant·es discutent autour d’une table.
Un groupe de participant·es discutent autour d’une table.

Echange sur les enjeux éthiques et techniques de l’intelligence artificielle

L’atelier s’est poursuivi sur un temps d’échange entre Susanna et les participant·es au sujet des enjeux éthiques et techniques de l’IA. Certain·es participant·es ont, par exemple, exprimé leur crainte que l’IA remplace des métiers (graphiste, professeur de langues, traductrice), parlé des enjeux environnementaux derrière l’IA ainsi que de la sursimplification que l’IA pouvait faire dans la traduction ou la synthèse d’articles.
Les participant·es votent avec des petites feuilles vertes “vrai” ou des feuilles rouges “fausses” en regardant vers la télévision. Sur les huit participant·es apparaissant sur la photo, deux ont voté “faux”, les autres ont voté “vrai”
Les participant·es votent avec des petites feuilles vertes “vrai” ou des feuilles rouges “fausses” en regardant vers la télévision. Sur les huit participant·es apparaissant sur la photo, deux ont voté “faux”, les autres ont voté “vrai”

IA ou pas IA ?

L’atelier s’est terminé sur un quiz lors duquel des images, résumés d’articles scientifiques, traductions, vidéos et audios ont été présentés aux participant·e·s qui ont dû deviner pour chacun s’ils avaient été produits par des IA ou des humains.
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Les outils numériques de traductions utilisés par les participant·e·s

Des post-it disposés en groupes sur un paperboard, sur lesquels on peut lire “google lens”, “chat GPT”, “google traduction”, “gemini (google), “deepl” et ‘quillbot”.
Des post-it disposés en groupes sur un paperboard, sur lesquels on peut lire “google lens”, “chat GPT”, “google traduction”, “gemini (google), “deepl” et ‘quillbot”.
En début d’atelier, les participant·es étaient invité·es à traduire un extrait d’un article scientifique. Ils·elles ont ainsi pu choisir et tester trois outils numériques de traduction. À la suite de cela, les participant·es ont inscrit ces outils sur des post-it puis les ont affichés sur un paperboard, permettant alors d’avoir une vue d’ensemble des outils les plus utilisés par le public.

Une IA pour nous aider mais pas pour nous remplacer

Un paperboard titré “IA HUMAIN” sur lequel est dessiné une reprise de la fresque de Michel Ange “création” où une main de robot et une main humaine s’approchent l’une de l’autre, ainsi qu’un cerbeau avec une moitié robot et une moitié humaine. Des mots clés y sont écrits, comme “utilisation fréquente”, “rapidité”, “efficacité”, “naturel”, “moins de réflexion”, “évolution” et “connexion”.
Un paperboard titré “IA HUMAIN” sur lequel est dessiné une reprise de la fresque de Michel Ange “création” où une main de robot et une main humaine s’approchent l’une de l’autre, ainsi qu’un cerbeau avec une moitié robot et une moitié humaine. Des mots clés y sont écrits, comme “utilisation fréquente”, “rapidité”, “efficacité”, “naturel”, “moins de réflexion”, “évolution” et “connexion”.
Une des idées majoritairement ressortie lors de la session de création de poster était l’importance de collaborer avec l’intelligence artificielle tout en veillant à ce qu’elle ne remplace pas l’humain. Certes, son utilisation permet d’accéder à une certaine rapidité et efficacité mais elle implique une baisse de réflexion de la part de son utilisateur. Ce poster met en évidence la pertinence de conserver ce lien entre l’IA et l’humain tout en préservant notre esprit critique vis-à-vis de ses productions.

L’intelligence artificielle : pour quels usages ?

Un paperbord avec une fusée dessinée nommée “intelligence articificielle”, reliée avec pointillés à plusieurs mots comme “apprentissage”, “rédaction”, “découvrir”, “aide”, “évolution”, “traduction”, “découvrir”, “créer”, “communiquer”, “voyager” en vert. En rouge, “correction”, “métiers”, “remplacement”. Enfin, quatre mots sont écrits en bleus : “scolaire”, “emploi”, “programmation”, “monotâche”.
Un paperbord avec une fusée dessinée nommée “intelligence articificielle”, reliée avec pointillés à plusieurs mots comme “apprentissage”, “rédaction”, “découvrir”, “aide”, “évolution”, “traduction”, “découvrir”, “créer”, “communiquer”, “voyager” en vert. En rouge, “correction”, “métiers”, “remplacement”. Enfin, quatre mots sont écrits en bleus : “scolaire”, “emploi”, “programmation”, “monotâche”.
Ce poster répertorie les différents domaines pour lesquels l’intelligence artificielle peut apporter son aide : communication, traduction, rédaction, programmation et recherche d’informations. Son utilisation peut aussi bien s’effectuer dans un cadre scolaire que dans un cadre professionnel. Il faut tout de même rester vigilant quant aux risques liés au remplacement de l’humain par l’intelligence artificielle.

Les risques liés à l’usage de l’intelligence artificielle

Un paper board titré “l’IA”, avec trois colonnes. Sur la gauche, la colonne est titré “l’IA dans le futur” et on peut y lire “utile dans la chirgue médicale (peut prendre la place de chirurgiens qui enchaînent les opérations”, dans l’automobile (voiture qui conduisent seul (commande guidée)” et “inconvénient : remplace des métiers, réduit les interactions humaines essentielles au développement social et utiliser à de mauvais fonctions”. La colonne centrale est titrée “L’IA peut-être mauvaise et dangereuse : deep fake (fausses informations), usurpation d’identités (photos, vidéos), le cadrage des photos, où l’IA peut repérer des lieux.”. Sur la colonne de droite, “à quoi ça sert : trouver rapidement de l’information, peut aider à poser des diagnostiques.”, et “avantages : rapide à utiliser, simple à prendre en main,
Un paper board titré “l’IA”, avec trois colonnes. Sur la gauche, la colonne est titré “l’IA dans le futur” et on peut y lire “utile dans la chirgue médicale (peut prendre la place de chirurgiens qui enchaînent les opérations”, dans l’automobile (voiture qui conduisent seul (commande guidée)” et “inconvénient : remplace des métiers, réduit les interactions humaines essentielles au développement social et utiliser à de mauvais fonctions”. La colonne centrale est titrée “L’IA peut-être mauvaise et dangereuse : deep fake (fausses informations), usurpation d’identités (photos, vidéos), le cadrage des photos, où l’IA peut repérer des lieux.”. Sur la colonne de droite, “à quoi ça sert : trouver rapidement de l’information, peut aider à poser des diagnostiques.”, et “avantages : rapide à utiliser, simple à prendre en main,
Même si l’intelligence artificielle offre plusieurs avantages tels que la simplicité et la rapidité d’utilisation, elle possède également des inconvénients comme une possible réduction des interactions sociales ou des usages détournés et dangereux : “L’IA peut être mauvaise et dangereuse”. Ici, les participant·es ont voulu mettre en évidence les risques liés à son développement comme la diffusion de fausses informations et l’usurpation d’identité à travers les deepfake (fausses images générées par l’IA) ou encore la géolocalisation à partir d’une simple photo.
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Crédits photo : Dorianne Vildey, Marion Lacavalerie, Fanny Le Baccon
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J’ai participé au Turfu Festival 2025
J’ai participé au Turfu Festival 2025
Je suis initié·e aux enjeux des IA et linguistique
Je suis initié·e aux enjeux des IA et linguistique
Initiation aux enjeux des datas et des intelligences artificielles
Initiation aux enjeux des datas et des intelligences artificielles
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ADAM Antoine

AMAND--LAUDIER Pablo

BAMOUNI

BOURDIER Alison

BOURDREZ Angèle

BRUNET Marylou

CAKIR Defné

CARCEL Léandre

CHESNEL louna

CLEMENTIN Lucille

CORBEL Vittorio

COSNARD-LINÉATTE Ugo

DANDIN Yaëll

DE MOJANA DI COLOGNA Carla

DE VRIES Flavien

DESCHAMPS Lucas

DOCAGNE Fabian

DOCHE Eva

DOUMOS Margaux

EL BEZ Julie

EUDELINE Aubin

EUDELINE Aubin

FONNÉ-RIVOLLET Mathis

FONNÉ-RIVOLLET Mathis

FREMONT Jade

GAUTIER Jeanne

GRIZARD Enzo

HUET Jonathan

ISENBURG Paul

JACQUES--BERNAL Naomie

KLEIN Jean Luc

LACROIX-BAZIN Bastian

LAGORIO Martin

LECONTE Lison

LEPELTIER Fanny

LEPELTIER Maude

LEPROVÔT François

LETELLIER Martin

LEVEEL Manyll

MALLET Robin

MANDET REYMUNDO Nayaraq

MARIE Julie

MICHEL Raphaël

MORESSA Anaïs

MULLOIS Tristan

NICOLAS Arthur

NICOLAS--LEFEBVRE Abby

PICAUT

PLYER Romain

ROUILLARD Noa

SMET-DROUYER Morgane

TELLIER Yanaëlle

VIRGO Jérémy