Institut Européen des Membranes (IEM) - Savoirs Vivants
Cet atelier vise à faire comprendre et agir sur les îlots de chaleur urbains (ICU), en découvrant la façon dont les sciences participatives peuvent contribuer à rendre nos villes plus durables.
Les publics ont pu tester un capteur de température, l’ont placé en ville pour collecter des données, puis ont analysé ces informations afin d’identifier les zones les plus touchées et réfléchir à des solutions concrètes. Cet atelier est une opportunité d’explorer, d’apprendre et d’agir face aux défis climatiques actuels.
Intervenant :
Quentin Czerwiec, Institut Européen des Membranes (IEM) – Savoirs Vivants
Partenaires :
En laboratoire de recherche : Institut Européen des Membranes (UMR 5635 / IEM) – Montpellier Le laboratoire des sciences de l’ingénieur, de l’informatique et de l’imagerie (UMR7357 / ICube) -Strasbourg
Partenaires : L’Institut national des sciences appliquées (INSA) – Strasbourg Agence d’urbanisme de Strasbourg Rhin supérieur (ADEUS) – Strasbourg Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement d’Alsace (CAUE67) Savoirs Vivants – Haguenau
Financeurs : Agence National de la Recherche (ANR) Région Grand Est
Explorer les îlots de chaleur urbains
L’atelier débute avec une introduction au phénomène des îlots de chaleur urbains (ICU). Accompagné·es par l’équipe de l'association Savoirs Vivants, les participant·es découvrent les enjeux des ICU, des impacts sur la vie en ville et les leviers d’action possibles.
Fabriquer ses capteurs
Place à la fabrication ! Chaque binôme assemble un capteur de température en open hardware, grâce aux plans conçus par Gauthier Hentz et Jean-Pierre Le Normand de l'IUT de Haguenau. Ce moment "mains dans le cambouis" est aussi un temps d’appropriation technologique, où les participant·es découvrent la simplicité ces outils de collectes de données dans un cadre de Sciences et Recherches Participatives.
En quête de terrain
Les capteurs prêts, il faut maintenant leur trouver une place dans la ville. Une nouvelle mission commence : arpenter le quartier du Saint-Jean et celui du Dôme, expliquer la démarche aux commerçant·es et ou habitant·es, négocier l’installation des dispositifs. Une quête urbaine vivante, ponctuée d’échanges imprévus, parfois drôles, parfois frustrants, mais toujours formateurs.
Retour d’expérience sur le démarchage citoyen
L’installation des capteurs a donné lieu à une expérience de terrain marquante : aller à la rencontre des habitant·es et commerçant·es pour expliquer un projet scientifique. Ce moment a ouvert un temps d'échange collectif sur ce que ça implique de démarcher, de vulgariser, et de représenter une démarche citoyenne et scientifique dans l’espace public. 65 % des personnes sollicitées ont accepté, et sur les 19 capteurs posés, la moitié l’a été chez des particuliers, l’autre chez des commerçant·es.
Traitement des résultats
Les participant·es ont extrait les données collectées par les capteurs, puis tracé les courbes de température, en comparant les capteurs urbains à un capteur rural témoin (voir graphique ci-dessous). Ils ont ensuite identifié les nuits les plus fraîches, moments clés pour observer les écarts de température entre zones urbaines et rurales — un indicateur essentiel pour mesurer les ICU. Une fois les ICU calculés pour l’ensemble des capteurs, une cartographie collaborative a été réalisée pour visualiser les zones les plus exposées.
Une cartographie collaborative des ICU
À partir des capteurs installés dans la ville et des données relevées par les participant·e·s, une cartographie collaborative est réalisée. Elle met en évidence le centre ville du quartier Saint-Jean comme étant la plus sujet au ICU.
BLANCHARD Tao
AMAND--LAUDIER Pablo
LEMAITRE VIRGINIE
RENVOISÉ Emmanuel
ZANGERL Celine
BRUNET Marylou
CANDELIER Nathanael
DECAMPS Etienne
DUBOIS Michèle
EMMANUELLE ATHIMON
GODEFROY Quentin
COSNARD-LINÉATTE Ugo
DANDIN Yaëll
MILI Ons
TRANCHANT Eliott
VADE Maxime
WAGNER Claude